Des gynécologues libéraux sont appelés à cesser de pratiquer des accouchements à partir de samedi si le gouvernement n'accepte pas d'améliorer leur couverture en cas de poursuites liées à un accident médical, a indiqué jeudi le syndicat Syngof (gynécologues-obstétriciens). "Le gouvernement s’apprête à s’opposer" à un amendement sur cette question lors de l'actuelle discussion du projet de budget de la Sécurité sociale au Sénat, écrit le Syngof dans un communiqué, appelant les gynécologues libéraux, qui assurent, selon lui, 30% des accouchements, à cesser d'en pratiquer à partir de samedi à 8h00 si cet amendement n'est pas voté. Dans cette éventualité, les accouchements seraient renvoyés sur l'hôpital.
Le Syngof, qui menaçait de cesser les accouchements dans les cliniques l'été dernier, y avait finalement renoncé, assurant avoir reçu l'engagement du ministère de la Santé d'améliorer leur couverture.
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