Carmat l’a fait très officiellement savoir mardi : une vingtaine de nouvelles greffes de son cœur artificiel sont maintenant envisagées. Pour peu que la phase actuelle d’essais soit concluante, la société, avec un chouya de retard sur son programme initial (6 mois), va changer d’échelle.
Pour la prochaine étape, il y aura davantage de patients recrutés (cinq fois plus que pour la phase en cours de faisabilité), en France mais aussi dans d’autres pays, et ils seront suivis sur un plus long terme (« par exemple 180 jours », explique la société).
Pour mémoire, le premier patient implanté, c’était à Paris il y a dix mois, le 18 décembre exactement, l’avait été avec un objectif de survie à 30 jours (il était décédé 74 jours après l’intervention) ; Carmat ne communique pas sur l’état du deuxième patient, greffé à Strasbourg le 5 août ; deux derniers malades seraient en cours de recrutement pour cette étape-ci des essais.
A l’instar de la survie visée (on passe de un à six mois), les ambitions se démultiplient. L’un des enjeux est de permettre aux patients greffés, pour l’instant absolument hospitalo-dépendants, de rentrer chez eux. Il s’agit d’alléger le dispositif pour permettre aux gros et encombrants cœurs de faire des petits.
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