Une vaste étude de génome publiée dans « Nature Communications » a identifié un gène de l’allergie à l’arachide, qui serait responsable d’environ 20 % des cas. Selon l’équipe de Xiaobin Wang de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, les régions HLA-DR et DQ situés sur le chromosome 6 sont des facteurs de risque génétiques vis-à-vis de la cacahuète. Pour autant, les auteurs font remarquer que tous les porteurs ne sont pas allergiques. Des modifications épigénétiques, c’est-à-dire liés à l’environnement, pourraient jouer un rôle. Il est bien décrit que l’attachement de groupes méthyl à l’ADN concerné altère l’expression du gène sans modifier le code sous-jacent. En identifiant les facteurs environnementaux qui contrôlent ce phénomène de méthylation, de nouveaux moyens de prévention et de traitement de l’allergie pourraient être développés. Pour le chercheur Wang : « Ce pourrait être un médicament, mais si nous pouvions prouver qu’un changement environnemental, nutritionnel ou de mode de vie peut réduire les allergies, ce serait encore mieux ».
Nature Communications, publié en ligne le 24 février 2015
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