Les généralistes sont un peu moins nombreux mais ils demeurent très actifs. Les statistiques de la société IQVIA*, que nous dévoilons ce vendredi en exclusivité, permettent de disposer d'un panorama sur l'activité des médecins de famille. En moyenne, un généraliste a réalisé l'an dernier 22 consultations par jour travaillé (22,4 pour les hommes, 21,1 pour les femmes). Soit environ 5 000 consultations par an en moyenne par médecin. Si le nombre global de consultations de l'ensemble des omnipraticiens a très légèrement baissé à hauteur de 190 millions d'actes l'an dernier (soit un peu moins qu'en 2016, année marquée par une forte épidémie de grippe), leur activité est restée très élevée.
La féminisation est en marche
Les deux tiers des consultations ont eu lieu avec des médecins hommes dans leur très grande majorité (79 %) âgés de plus de 55 ans. Pour autant, la part des actes réalisés par les femmes va croissant (+5,6 % en 2018). Avec la féminisation du corps médical et la parité attendue d’ici à deux ans, cette tendance est appelée à se confirmer. En valeur absolue, le nombre de consultations est en effet plus important chez les femmes que chez les hommes pour les généralistes de moins de 54 ans (33,6 millions d’actes contre 27 millions).
Ces résultats confirment une étude d'avril 2017 menée auprès de 2 480 généralistes par le site de prise de rendez-vous en ligne Doctolib. Il en était ressorti que les médecins de famille réalisaient 22 actes par jour d'une durée moyenne de 17 minutes chacun.
À noter que le nombre de patients vus par les médecins généralistes continue d'augmenter puisque 57 millions de personnes ont été reçues au cabinet en 2018 (+1,2 % en un an) dont 31 millions de femmes. Parmi les motifs de consultation renseignés, la rhinopharyngite demeurait le plus fréquent ces deux dernières années.
* Méthodologie : Les statistiques d’IQVIA reposent sur une extrapolation réalisée à partir d’un panel de 1 200 généralistes libéraux ou en exercice mixte et représentatifs des 54 000 médecins de famille français actifs (67 % d’hommes, 33 % de femmes).
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