Le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) a consacré une séance plénière au thème « Patients diabtéiques de type 2, recommandations et données actuelles de la science-Que faire en pratique ? » Le CNGE a tenu à mettre l’accent sur deux classes pharmacologiques « ayant démontré leur efficacité sur des critères de morbimortalité avec un haut niveau de preuve chez les patients diabétiques de type 2 à haut risque cardio-vasculaire » : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les statines, « en particulier la simvastatine et l’atorvastatine », à considérer comme des traitements « de premier choix ». Le CNGE préconise ainsi d’estimer le risque cardio-vasculaire absolu dans cette population à l’aide des abaques disponibles. « Si le risque cardio-vasculaire est élevé (supérieur ou égal à 10 % à 10 ans), l’association d’un IEC et d’une statine à doses fixes est indiquée. »
En accord avec les recommandations de la HAS
Le CNGE souligne par ailleurs que «le contrôle glycémique n’a aucun impact sur les événements graves (...) et qu’un bénéfice modeste sur la réduction du risque d’infarctus du myocarde non fatal et sur certaines complications microvasculaires ». Quand dans le même temps, « l’intensification des traitements hypoglycémiants provoque un surrisque important d’hypoglycémies sévères, voire de mortalité » et « aucune valeur cible d’HbA1c n’est validé ». Ce qui fait conclure au collège en accord avec les dernières recommandations de la HAS « qu’il est prudent de ne soumettre les patients à aucune escalade de médicaments antidiabétiques » et « de privilégier la metformine, médicament de référence ».
Congrès du CNGE, le 29 novembre 2013 à Clermont-Ferrand.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature