Les frites, la cigarette et la fumée des pots d’échappement augmentent le risque de maladie d’Alzheimer et d’autres maladies neurologiques. Tous contiennent en effet des alkènes de type 2, comme l’acrylamide ou l’acroléine, qui provoquent chez l’animal des lésions des terminaisons nerveuses cérébrales à même d’être responsables de la maladie. « Rien qu’en l’espace de 6 mois, plus d’une demi-douzaine d’articles ont été publiés dans des revues neuroscientifiques », fait remarquer le Dr Richard LoPachin du centre médical de Montefiore.
Les choses vont plus loin, selon le chercheur et son équipe. Il existerait aussi une production intrinsèque de ces composés hautement toxiques au cours de la maladie. Le scientifique parle ainsi « de tempête neurologique parfaite », où l’attaque nerveuse provient à la fois du dedans et du dehors. « L’exposition environnementale pourrait alors augmenter l’incidence de la maladie d’Alzheimer », suggère le Dr LoPachin.
Selon la même équipe, des antidotes sont possibles : les épluchures de pomme (phlorétine), le curcuma du curry, le resvératrol du vin rouge. Tous ces aliments «bonne santé» contiennent en effet du 2-ACP, qui protège complètement in vitro les cellules nerveuses des alkènes de type 2.
« Journal of Neurochemistry », novembre 2010.
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