« Les niveaux de radioactivité artificielle mesurés en France en 2010 et au premier trimestre 2011 restent très faibles, et dans le domaine des valeurs habituellement observées ces dernières années », indique l’IRSN (Institut de radioprotection et de sureté nucléaire) dans son bilan national de surveillance publié ce 20 décembre.
Au total, un Français reçoit une dose annuelle de 3,7 mSv (radioactivité d’origine naturelle et artificielle), cette dose variant selon la zone géographique et le mode de vie (alimentation, profession…). 65% de l’exposition est due à la radioactivité naturelle et 35% à la radioactivité artificielle, la principale source étant médicale : les techniques de diagnostic utilisant des rayonements (radiographie, mammographie, scanner) représentent en moyenne 1,3mSv par an et par personne.
De leur côté, l’industrie et les installations nucléaires ne représentent qu’une très faible part de l’exposition aux rayonnements artificiels (les populations les plus exposées recevant des doses de l’ordre de 0,01 - 0,09mSv par an et par personne), et la dose due aux retombées anciennes de Tchernobyl et des tirs atmosphériques d’armes nucléaires (entre 1945 et 1980) est estimée entre 0,01 et 0,03 mSv par an et par personne. Un chapitre du rapport a été consacré aux retombées de l’accident de Fukushima, et concluent également à une exposition à des doses très faibles tant pour les adultes que pour les enfants.
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