L'enquête menée à l'initiative du Laboratoire Pfizer a porté sur 2 188 hommes et femmes, mais, un nombre important (500) de personnes ayant refusé de répondre, les résultats ne concernent que 1 675 Français âgés de 40 à 65 ans.
La majorité (90 %) se dit satisfaite de sa sexualité, une différence significative avec ce qui se dégage des consultations de sexologie, puisqu'on constate en ce domaine une forte demande, estime le Dr Frédérique Hédon, sexologue (Paris). La sexualité, pour beaucoup (ceux qui ont refusé de répondre), reste encore du domaine privé, même si le sujet n'est plus tabou.
Les trois quarts des personnes interrogées ont une activité sexuelle régulière, la plupart du temps avec un partenaire régulier (74 %). Relation sexuelle va le plus souvent de pair avec complicité amoureuse ; la sexualité n'est pas la seule priorité. De nouvelles demandes apparaissent ; par exemple, 57 % des hommes et des femmes s'accordent sur un point : la revendication du plaisir féminin. La chambre reste le lieu privilégié des ébats, plutôt le matin (34 %), l'érection matinale jouerait sûrement un rôle...
Au total, les personnes interrogées qui expriment une préférence pour des modalités de vie en couple plutôt traditionnelles estiment que les hommes peuvent avoir une « panne » sexuelle mise sur le compte du stress et de la fatigue, de maladies intercurrentes, de médicaments, du tabagisme ou de l'alcoolisme, de facteurs psychologiques. L'anxiété de performance peut contribuer à pérenniser un dysfonctionnement érectile, pour lequel seulement 8 % consultent. Qu'attendent d'un médicament les hommes souffrant de dysfonction érectile ? Un produit administré per os, d'action rapide (entre 5 et 20 minutes) et suffisamment durable (2 heures). Un accompagnement à la prescription est nécessaire, ainsi qu'une éducation à une nouvelle façon de vivre sa sexualité, souligne le Dr Hédon.
Gstaad, 23e session du Club Santé.
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