À l’approche des beaux jours et devant la recrudescence des pathologies urinaires de la femme, le réseau de soins Périnice, « 1er réseau sur la prise en charge de l’incontinence en France », tire la sonnette d’alarme : « Boire trop d’eau (plus d’un litre et demi de liquide par jour) devient un réel problème de santé publique qui précipite de nombreuses femmes dans le handicap social de l’incontinence urinaire. »
En France, l’incontinence concernerait 6 millions de femmes, tous âges confondus, « avec un pic de fréquence chez la femme très jeune et un autre chez la femme en périménopause », indique le réseau dans un communiqué. Trop boire sans uriner en conséquence détruit la fonction vésicale en distendant la vessie. Le principal remède est de « moins boire et d’uriner plus souvent ». L’incontinence, qui est aussi un des premiers motifs d’institutionnalisation de la personne âgée en France, représente aussi un coût. « Le marché des protections non remboursées est évalué en France, à près de 200 millions d’euros. Le coût des protections pour une personne est compris entre 40 et 150 euros par mois », rappelle le réseau, agréé par la Haute Autorité de santé.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature