Diabetologie

Les Français au courant du diabète, mais sans plus

Publié le 23/10/2009

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En préambule à la Journée Mondiale du Diabète. Novo Nordisk dévoile les résultats d’une étude réalisée avec l’institut IFOP sur la perception de cette maladie au sein de la population française.

Crédit photo : ©BSIP/CHASSENET

Le 14 novembre 2009, la 18ème Journée Mondiale sera placée sous le signe d’ « Education et Prévention », afin de sensibiliser le public sur les enjeux et la prévention du diabète. Le diabète touche actuellement près de 250 millions de personnes dans le monde avec une projection à 380 millions d’ici 15 ans. Selon l’étude ENTRED, 3 millions de Français sont aujourd’hui diabétiques. Chaque jour, près de 400 nouveaux patients sont diagnostiqués et d’ici à 2020, le nombre de personnes traitées aura doublé dans l’Hexagone. Novo Nordisk a réalisé avec l’IFOP une étude afin d’évaluer la connaissance et l’image que les Français ont de la maladie. Les résultats de cette étude révèlent que, si le diabète est aujourd’hui une maladie pour laquelle ils se sentent concernés, les Français en ont une connaissance floue et la place de la prévention est mal cernée. 75% des personnes interrogées connaissent au moins une personne atteinte de diabète. Dans plus de la moitié des cas (57%), il s’agit d’une personne du cercle familial.

Représentation informelle

65 % des personnes interrogées sont conscientes des complications potentielles graves du diabète. « Le premier vecteur d’information pour 36 % des personnes interrogées est informel, par le bouche à oreille. Or, il existe un risque d’approximation et d’erreur » a expliqué Frédéric Dabi (directeur du département opinion publique de l'IFOP). D’ailleurs, seulement 1 % des sondés pense à la prévention ou à l’influence du mode de vie dans la genèse du diabète. Les références au traitement médical évoquent principalement le diabète de type 1 : l’insuline (16%) et injections/piqûres d’insuline (7%). « Pourtant, la grande majorité des diabétiques est sous anti-diabétiques oraux » a indiqué le Dr Hélène Mosnier-Pudar (Hôpital Cochin, Paris). « L’étude reflète plus une connaissance en terme de représentation que des connaissances scientifiques » a-t-elle ajouté. Il reste encore des efforts à faire pour faire passer le message du fléau du surpoids et de la sédentarité.

MG

Conférence de presse Novo Nordisk