Près des trois quarts des femmes (73 %) se disent préoccupées par leur santé, contre seulement 64 % des hommes, indique un sondage présenté par le Groupe Pasteur mutualité et l’institut Viavoice. Selon les résultats de cette enquête, réalisée en avril auprès de 1 010 personnes, la santé constitue une préoccupation forte puisque 7 personnes sur 10 reconnaissent y être attentives. Toutefois, contrairement à la majorité, 12 % disent ne pas l’être du tout.
Les différentes générations ne manifestent pas le même niveau de préoccupation en matière de santé.
Entrées dans l’âge de la maternité, les femmes de 25-34 ans se révèlent les plus impliquées (80 %) dans le suivi de leur santé. En revanche, les femmes de plus de 65 ans ne sont que 62 % à se déclarer préoccupées par leur santé. D’un point de vue professionnel, les femmes exerçant une activité non salariée se déclarent plus préoccupées par leur santé que les autres catégories de femmes actives. C’est le cas de 100 % des agricultrices et de 81 % des femmes artisans, commerçants ou chefs d’entreprise.
Par voie de conséquence, les femmes s’intéressent aux politiques de santé publique : 89 % d’entre elles se sentent suffisamment sensibilisées par les campagnes de prévention santé (dépistage du cancer du sein, vaccin papillomavirus, lutte contre le tabagisme, interdiction de la consommation d’alcool par les femmes enceintes…). Les femmes cadres (96 %), et celles âgées de 50 à 64 ans (94 %) se déclarent les plus sensibilisées. À l’inverse, 16 % des 18-24 ans et 15 % des 25-34 ans s’estiment peu réceptives aux campagnes menées. Selon le Groupe Pasteur mutualité, ces chiffres peuvent s’expliquer par une plus grande distance de ces générations avec les médias traditionnels (presse, affichage…). « Ils démontrent également que les institutions à l’origine de ces campagnes doivent renforcer leurs actions et investir des canaux de communication adaptés au profil des générations les plus jeunes. »
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