Selon une étude que vient de faire paraître l’Ined, les femmes sont aujourd’hui plus diplômées que les hommes en France. Cette configuration où les femmes ont un niveau universitaire plus important que celui de de leurs conjoints est plus fréquente que le cas inverse depuis les cohortes nées à la fin des années 1950. L'allongement de la scolarité des femmes serait à l'origine de ce mouvement.
Plus encore, la tendance d’avant-guerre où les femmes les plus diplômées « étaient fortement désavantagées sur le marché conjugal » fait partie du passé, le célibat définitif des femmes n’augmente plus avec leur diplôme. L’hypergamie féminine - prédisposition à la formation de couples dans lesquels la femme est moins diplômée que son conjoint – opère donc un recul.
À l’inverse, le célibat définitif des hommes non diplômés s’est accentué, « signe de l’effet négatif persistant des difficultés d’insertion professionnelle sur la conjugalité masculine ».
Que les étudiantes en médecine qui cherchent l’âme sœur ne se désespèrent pas !
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