Le risque cardiovasculaire des femmes, et notamment d’hypertension, augmente après la ménopause et rattrape celui des hommes, même sous THM. Mais rien ne distingue les deux sexes face à la maladie. Une seule différence clinique est la prédominance du versant systolique chez les femmes de plus de 70 ans par rapport aux hommes.
En outre, aucune molécule n’a montré de différence en terme d'efficacité ou de tolérance pour un genre par rapport à l’autre. La prise en charge doit donc être identique pour les deux sexes. En France, l'hypertension féminine est bien prise en considération. Les femmes étant plus assidues pour effectuer leurs bilans et suivre leur traitement, elles arrivent souvent à un meilleur contrôle tensionnel.
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