Le conseil permanent de la conférence des évêques de France a réitéré cette semaine l'opposition de l'Eglise catholique à la recherche médicale sur l'embryon humain comme le prévoit le projet de loi gouvernemental sur les embryons surnuméraires congelés (« le Quotidien » du 22 juin).
Dans une déclaration intitulée « l'embryon humain n'est pas une chose », les évêques affirment qu'il est « un être humain déjà » et qu'il « n'est donc pas un objet disponible pour l'homme ». Comme les personnes atteintes de maladie incurable, les embryons sont « un maillon faible de la chaîne humaine », estiment les évêques.
« Trop nombreux sont ceux qui voudraient que le caractère humain de l'embryon ou son appartenance à l'humanité ne soient pleinement reconnus qu'à partir d'un certain stade de développement », estiment-ils. « Mais il n'est pas possible de décider d'un seuil au-delà duquel l'embryon serait humain et en-deçà duquel il ne le serait pas. Nul n'a le pouvoir de fixer des seuils d'humanité d'une existence singulière ». Les évêques invitent à « inventorier d'autres voies de recherche (telles que celle sur les cellules souches adultes) qui risquent aujourd'hui de ne pas être explorées du fait de la fascination exercée par les multiples potentialités de l'embryon ».
Les évêques s'opposent à la recherche sur l'embryon humain
Publié le 27/06/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6946
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