L’ASSOCIATION NATIONALE des étudiants en médecine de France (Anemf) se dit consternée par la répartition «aberrante» des postes d’interne parue le 28 juin au « Journal officiel » (« le Quotidien du 30 juin) et demande fermement au ministre de la Santé d’éclairer les zones d’ombre qui subsistent en effectuant «les corrections que le bon sens impose».
Cette répartition par spécialité et par région offre 4 760 postes aux 4 984 étudiants présents lors des épreuves classantes nationales (ECN). «C’est en totale contradiction avec le décret du 16janvier2004 qui stipule que des ECN anonymes doivent permettre à tous les candidats d’obtenir une affectation en qualité d’interne», assure l’Anemf.
Cette année, 504 résidents en médecine générale ont été invités à passer les ECN pour obtenir l’équivalence du diplôme d’études spécialisées (DES) de médecine générale.
«Les chiffres annoncés semblent les avoir totalement occultés et présument du nombre de candidats qui choisiront de redoubler, alors qu’il n’existe aucun moyen de le savoir à l’avance, s’insurge l’association .
«N’aurait-il pas été plus simple de donner les équivalences aux DES?Une fois que cette situation absurde aura pris fin, il sera grand temps de travailler à un plan pluriannuel d’ouverture des postes d’interne. Une répartition cohérente doit être un compromis entre désirs des étudiants et démographie médicale…»
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