Au 31 décembre dernier, 513 673 des 560 000 places que comptent les dix mille établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPA), étaient conventionnées (92 %), c'est-à-dire médicalisées. Seuls le Puy-de-Dôme, le Var et les Alpes-de-Haute-Provence présentent un taux inférieur (70 %). Quand les EHPA n'ont pas encore signé de convention avec l'Etat et le conseil général, une tarification d'office par arrêté est appliquée, conformément à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008, précise Valérie Létard. La secrétaire d'Etat à la Solidarité prévoit un conventionnement proche de 100 % à la fin de l'année, y compris pour les 3 800 lits d'unité de soins longue durée de type maison de retraite de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
Selon l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), certaines maisons de retraite ont été «contraintes de signer sans réels moyens supplémentaires». Elle demande aux pouvoirs publics de débloquer les crédits gelés par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, afin de permettre à ces structures de recruter des personnels. L'AD-PA souhaite que les autorités fassent la transparence sur les EHPA «indignes», avec lesquels l'Etat n'a pas voulu établir de contrat et «dont il faut organiser la fermeture».
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