Selon une présentation lors du 64e Congrès Annuel de l’American Association for the Study of Liver Diseases (AASLD), les estrogènes protègent les femmes ayant une stéatose hépatique non alcoolique contre l’évolution vers la fibrose sévère. L’étude est publiée également dans « Hepatology ».
Les hommes ont un risque plus élevé que les femmes de fibrose sévère avant la ménopause. Mais la sévérité de la maladie après la ménopause, rejoint celle des hommes.
La stéatose hépatique non alcoolique comprend une variété de troubles allant d’un dépôt simple stéatosique, à l’inflammation, la fibrose, la cirrhose. Ce trouble est le résultat de l’insulinorésistance et sa prévalence s’accroît avec l’augmentation de l’obésité, du diabète et du syndrome métabolique.
Ayako Suzuki (Université de l’Arkansas), l’auteur principal, rapporte l’analyse des données de 541 adultes présentant une stéatose hépatique non alcoolique. L’âge moyen des sujets est de 48 ans, avec 35 % d’hommes, 28 % de femmes en pré-ménopause et 37 % en post-ménopause
Les résultats montrent que 22 % de la cohorte présente une fibrose avancée. Après des ajustements pour des éléments confondants, le risque est accru respectivement de 1,4 fois et 1,6 fois chez les hommes et les femmes ménopausées comparativement aux femmes avant la ménopause.
Les auteurs appellent à faire davantage de recherches sur cette association potentielle pour la confirmer.
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