Art
Les estampes ukiyo-e, « images du monde flottant », de l’époque Edo (1603-1867), représentent les plaisirs de la vie pour les classes citadines aisées. Ces gravures polychromes mettent en scène des femmes dans leurs intérieurs, bijinga, ou dans des situations érotiques, shunga. La traduction française du mot, « image de printemps », est assez éloignée de ces scènes très réalistes aux positions contorsionnées, laissant des gros plans sur les sexes. Utamaro, Hiroshige, Hokusai sont les maîtres de cette expression artistique. Les gravures circuleront dans les mangas et les romans et rencontreront, dès l’ouverture du Japon à l’Occident, en 1868, un grand succès en Europe.
L’exposition, sous-titrée « Les chefs-d’œuvre interdits de l’art japonais », réunit plus de 200 gravures, photographies à l’albumine et objets de la vie quotidienne, en provenance essentiellement du Museo delle Culture de Lugano.
Pinacothèque de Paris, tous les jours, sauf le mardi, de 10 h 30 à 18 h 30. Jusqu’au 15 février. Tél. 01.42.68.02.01, www.pinacotheque.com.
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