Des enzymes en guise de matériel informatique, et de l'ADN à la place des logiciels : les ordinateurs nouvelle génération, chargés d'explorer et de réparer le vivant, seront à la fois microscopiques et biologiques.
Une équipe de chercheurs israéliens (Pr Ehud Shapiro, institut Weizmann) vient de réaliser une première étape allant dans ce sens, avec la création de « l'automaton », présenté cette semaine dans « Nature » (22 novembre). Il s'agit d'un cocktail d'enzymes savamment dosées, équivalent à une machine intelligente naturellement. Une petite heure suffit à ce nano-ordinateur pour analyser une molécule d'ADN, sans que l'homme ait à intervenir.
Vu leur petitesse, des milliards d'enzymes peuvent travailler en parallèle dans une goutte d'eau ; le travail gagne en rapidité par rapport aux ordinateurs classiques. Cette étude devrait conduire à de nouveaux ordinateurs capables d'opérer à l'intérieur du corps humain à des fins thérapeutiques. En détectant, par exemple, une modification biochimique anormale dans l'organisme et en décidant de corriger celle-ci par la synthèse d'une drogue adaptée.
Les enzymes se muent en nano-ordinateurs
Publié le 21/11/2001
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7015
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