La grande distribution et les banques joignent l’acte à la parole. Réunies la semaine dernière par le secrétaire d’État au Commerce Frédéric Lefebvre, elles s’étaient engagées à venir en aide aux associations d’aide aux démunis, qui, par la voix des Restos du cœur en tête, avaient alerté sur la nécessité de récolter 5 millions d’euros supplémentaires pour la campagne 2011-2012. Aujourd’hui les dons se multiplient. Le Crédit agricole verse 1 million d’euros aux Restos du cœur pour offrir « un million de repas », a annoncé le président Jean-Marie Sander. « Nous sommes l’une des toutes premières entreprises » à avoir été partenaire des Restos du cœur, « on ne peut rester insensible à l’appel », a-t-il ajouté.
L’association recevra également 1 autre million d’euros de la part de BNP Paribas, qui, dans un communiqué, souligne « l’aggravation de la crise économique », et ses conséquences néfastes pour les plus démunis.
Le groupe Leclerc donnera, lui, 2 millions d’euros en nature aux Restos du cœur, à la Fédération française des banques alimentaires, au Secours populaire, au Secours catholique et à la Croix-Rouge. Un « don exceptionnel de marchandises » (produits alimentaires et d’hygiène) qui s’ajoute à l’aide permanente organisée par le Groupe, précise Leclerc.
Selon les associations, la demande d’aide alimentaire augmentera cette année de 5 à 8 % par rapport à 2011.
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