Les enfants prescripteurs pour toute la famille

SI SEPT FRANÇAIS sur dix se déclarent concernés par le surpoids, les maladies cardio-vasculaires ou le diabète, 14 % seulement reconnaissent appliquer au quotidien des comportements de prévention adéquats. C'est ce que montre l'enquête « Les Français face à la prévention », conduite en juillet 2007 auprès d'un échantillon de 978 personnes (sanofi-aventis/Research International).

À travers « Agir pour la prévention », sanofi-aventis entend soutenir des projets capables de motiver des changements de comportement faciles à mettre en oeuvre au quotidien, notamment en termes d'activité physique ou d'alimentation équilibrée, pour protéger sa santé à long terme. Convaincu que c'est «dès le plus jeune âge que chacun peut être plus responsable et impliqué pour préserver son capital santé», le laboratoire privilégie les actions à destination des enfants depuis 2005. Des actions qui doivent répondre à trois grands critères : une réelle proximité avec les gens, un bénéfice individuel (avant d'être collectif) et une coordination entre tous les acteurs concernés par la santé.

En 2005-2007, sanofi-aventis a ainsi contribué à mettre en oeuvre sept projets concrets et innovants de prévention primaire des maladies cardio-vasculaires et des cancers dans autant de régions. À l'instar de « Enfant-parent, le duo qui bouge », une initiative pédagogique destinée à favoriser la découverte, le goût et le plaisir de la pratique régulière d'une activité physique en famille en région lyonnaise. Dans ce cadre, 20 000 familles ont été invitées à participer à des manifestations sportives gratuites (vélo, course à pied, roller…) et ont reçu un passeport familial sur lequel noter leur participation pour évaluer les activités pratiquées et recevoir une éventuelle récompense en fonction de leurs performances. Des informations sur la santé de l'enfant, en lien avec les bénéfices de l'activité physique, leur étaient remises à chaque occasion. Une initiative pérenne puisqu'elle se poursuit aujourd'hui en partenariat avec l'Éducation nationale et via un site Internet, dont la fréquentation ne cesse d'augmenter.

Les bienfaits plutôt que les méfaits.

Les actions de prévention en milieu scolaire ayant une incidence remarquée sur les familles, l'opération « Être et Savoir, l'école de la santé » s'est également révélée un beau succès. En région clermontoise, ce bus itinérant a circulé d'école en école en s'intégrant aux programmes scolaires, avec pour objectif de travailler sur le corps et la façon dont on peut l'entretenir. Via des expositions, des ateliers, des vidéos ou encore des outils interactifs, les enfants étaient informés sur l'intérêt de mieux manger, l'importance de l'activité physique, les bienfaits de ne pas fumer ou de se protéger du soleil – et non les méfaits du tabac ou de l'exposition solaire ! Impliqué dans ce projet, le Pr Laurent Gerbaud, chef du service de santé publique au CHU de Clermont-Ferrand, souligne l'importance de «piloter des programmes de prévention comportant des objectifs clairs et ludiques, et qui ne soient pas basés sur la peur et sur l'interdiction».

L'évaluation de ces actions a montré le bénéfice de ces approches locales de responsabilisation individuelle des enfants et leur incidence au niveau familial. Six nouveaux projets ont été sélectionnés pour 2008-2010. Toute une variété de moyens pédagogiques et ludiques de proximité seront ainsi déployés en Alsace, Ile-de-France, Midi-Pyrénées, Nord - Pas-de- Calais, Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon. Avec un objectif commun : faire prendre conscience aux enfants qu'ils sont dès aujourd'hui artisans de leur capital santé de demain. Comme l'affirme Jacques Cessot, directeur général adjoint de sanofi-aventis : «Il n'y a pas d'âge pour la prévention.»