Les sévices à enfant ont un impact sur la santé physique et mentale à l’âge adulte. Si les conséquences physiques de la maltraitance sont bien connues sur le cholestérol, les maladies cardio-vasculaires ou encore le syndrome métabolique, une équipe californienne vient d’évaluer pour la première fois les effets sur l’état de santé général reflété par un risque multisystème combinant 18 marqueurs biologiques.
Dans une population de 756 adultes participant à l’étude CARDIA, il est apparu que le niveau de santé global était moins bon chez les sujets ayant eu des sévices pendant l’enfance. Parmi les paramètres mesurés, on peut citer la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le cholestérol, le tour de taille, la glycémie. Si l’étude n’est pas en mesure de prouver le lien de causalité et n’a pas pris en compte certains facteurs majeurs (mauvaise alimentation, pollution liée à l’environnement), il apparaît clairement « qu’un enfant victime de sévices mais ayant reçu de l’amour des figures parentales était davantage protégé pour sa santé future que ceux n’ayant pas eu de parent aimant au cours de leur vie ».
PNAS, publié en ligne le 26 septembre 2013
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