La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) met ses menaces à exécution. Afin de se faire entendre sur la neutralisation totale de la dégressivité tarifaire, la demande d’absence totale de récupération du CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) ou l’accès pour le secteur privé à des missions de service public, la FHP a décidé d’un plan d’action articulé autour de trois axes.
En premier lieu, les cliniques privées n’accueilleront plus d’élèves infirmiers à partir du 1er mars. Le coup est rude pour les 32 000 stagiaires, soit un tiers des effectifs. Seconde mesure, la FHP suspend le plan emploi du secteur. Les emplois d’avenir, les contrats de génération et de sécurisation professionnelle ne seront plus signés. Enfin, la FHP envisage d’intenter plusieurs actions en justice comme la mise en cause pour abus de position dominante, la saisine de l’Autorité de la concurrence, et la pose d’une question prioritaire de constitutionalité (QPC) sur la loi de 2004.
En réponse, la Fédération hospitalière de France (FHF) a décidé concernant le boycott de l’accueil des étudiants infirmiers de les accueillir. Au cours de l’année, la guerre public-privé devrait connaître sans nul doute de nombreux épisodes.
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