Le « Journal officiel » du 10 mai publie un arrêté qui précise les dotations régionales hospitalières pour 2003. Elles s'élèvent au total à 47,75 milliards d'euros (hors soins de longue durée), ce qui correspond au chiffre avancé par le ministère de la Santé il y a a déjà plusieurs semaines (« le Quotidien » du 3 février). En 2002, l'enveloppe totale s'élevait à 45,9 milliards d'euros.
Les budgets attribués (qui prennent en compte le financement des accords de réduction du temps de travail) varient évidemment d'une région à l'autre. L'enveloppe la plus importante est accordée à l'Ile-de-France (un peu plus de 10 milliards d'euros, contre 9,7 en 2002), devant la région Rhône-Alpes (4,42 milliards d'euros, contre 4,2 en 2002) et la région PACA (3,55 milliards d'euros, contre 3,4 en 2002).
Les plus faibles dotations concernent la Corse (un peu plus de 188 millions d'euros, contre 177 l'an dernier) et le Limousin (près de 669 millions).
Comme prévu, la région dont le taux de progression des budgets accordés est le plus élevé est le Poitou-Charentes, dont l'enveloppe, à 1,2 milliard d'euros, augmente de 6,55 % en 2003 par rapport à 2002.
Du côté des cliniques privées, les tarifs de 2003, qui, pour le MCO, évoluent en moyenne de + 3,06 %, font eux aussi l'objet d'un arrêté de régionalisation. Hors DOM-TOM, où les tarifs augmentent bien plus vite qu'ailleurs (+ 8,46 % pour la Martinique, par exemple), les dotations s'échelonnent entre + 2,66 % en Ile-de-France et + 3,74 % en Basse-Normandie. Dans dix régions, la progression reste cantonnée au-dessous de la barre des 3 %.
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