Chaque année, dans le monde, 27 000 personnes donnent un rein. Or la réduction de la fonction rénale accroît fortement le risque cardio-vasculaire. Dès lors, ce risque est-il majoré chez les donneurs de rein ? Il n’en est rien, selon des chercheurs canadiens.
Ceux-ci ont revu, dans une étude rétrospective, des données portant sur 2 028 donneurs de rein vivants (et autant de témoins appariés) suivis en moyenne durant 6,5 ans. Les résultats montrent, d’une part, (objectif primaire) que le risque est plus faible chez les donneurs que chez les non-donneurs (2,8 versus 4,1 événements pour 1 000 personnes-années), d’autre part, (objectif secondaire) que le risque d’événements cardiovasculaires majeurs avec censure des patients au décès ne diffère pas entre donneurs et non-donneurs (1,7 versus 2 événements pour 1 000 personnes-années).
Les auteurs concluent que le risque d’événements cardio-vasculaires majeurs chez les donneurs n’est pas plus élevé dans la première décennie qui suit le don du rein.
Amit Garg et coll. BMJ, 2012.
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