Le syndicat national des endocrinologues-diabétologues (SEDMEN) souhaite être plus impliqué dans les différentes campagnes de prévention et programmes de prise en charge du diabète pilotés par le gouvernement et l’assurance-maladie. « Pourquoi un tel ostracisme ? », s’interrogent les diabétologues (1 600 médecins).
« Nous […] sommes généralement sollicités à la veille ou lors de la survenue des complications, alors que nous pourrions être efficaces et forcément efficients dès la prise en charge initiale commune avec les médecins traitants, sur la prévention des complications invalidantes et des hospitalisations coûteuses », déplore le syndicat. Et d’en appeler au « bon sens » des politiques : « Les diabétiques ont besoin de la médecine de proximité, des médecins traitants comme des spécialistes. »
Toujours dans l’esprit de reconsidérer « leur rôle, leur place et leur action », les diabétologues rappellent qu’il y a « urgence » à revaloriser le secteur 1, à « favoriser le regroupement au sein de maisons de spécialistes » et à « cesser d’imaginer des solutions décousues et coûteuses » pour mieux prendre en charge cette pathologie.
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