Non seulement le pays est très divisé sur la réforme du système de soins, mais les syndicats médicaux eux-mêmes ne sont pas vraiment unis. On pourrait dire qu'il y a d'un côté les « conventionnistes », comme la Csmf et MG-France, et les « non-conventionnistes », comme la FMF et Alliance.
Aucune organisation de médecins ne s'est déclarée hostile à l'approche conventionnelle, laquelle peut d'ailleurs satisfaire des revendications importantes. Mais on voit bien la Csmf prendre langue avec les avocats de la régulation, FO ou la Mutualité, tandis que le discours de la FMF se rapproche de celui des coordinations : de toute évidence, la FMF « comprend » les médecins de secteur I qui tentent, à leurs dépens d'ailleurs, d'augmenter unilatéralement leurs honoraires.
Or l'ampleur de la réforme sera très différente si on reste dans le cadre des textes conventionnels ou si on rend aux médecins libéraux tout ou partie de la liberté qui définit leur fonction et leur vocation. Le choix de Jean-François Mattei n'en sera que plus cornélien, si toutefois il ne l'a pas déjà fait.
EDITORIAL
Les deux approches
Publié le 04/03/2004
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7492
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