ANTIQUITES
Mais où sont les attirails d'antan ? La belle époque du corset qui étouffe, des baleines qui écorchent, des jupons qui froufroutent, des jarretières de dentelle et de la jarretelle qui claque ? Sans parler de la crinoline qui interdit de s'asseoir et du coussin faux cul que les belles de 1900 se nouaient autour de la taille.
Ne rêvez pas messieurs, ces temps révolus, mais la lingerie Belle Epoque revit, cependant, le temps d'une exposition, sous la verrière du marché Dauphine.
Avant l'invention du jogging et des abdos fessiers, les femmes comptaient sur leur lingerie pour leur dessiner une silhouette idéale. Le corset à baleines vous fait une taille de guêpe sous la robe de bal et fait pigeonner les seins, le soutien-gorge renforcé des années 1950 leur donne une forme d'obus.
L'exposition, inaugurée jeudi soir par un grand défilé présidé par Chantal Thomass, raconte en fait l'histoire de la lingerie et du corps de la femme depuis les années 1870. À travers la collection personnelle de la créatrice et de quelques autres, celle aussi de Ghislaine Rayer, la spécialiste du genre au Marché Dauphine, chez qui on peut même s'approprier ces merveilles de soie et de batiste, et réinventer une manière actuelle de les porter.
« Dessous et corsets », jusqu'au dimanche 30 juin, (du vendredi au lundi), Marché Dauphine, 132/140, rue des Rosiers, 93400 Saint-Ouen. Entrée libre.
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