Le comité de défense de la gynécologie médicale (CDGM) sera reçu lundi prochain au ministère de la Santé. L’enjeu de cette rencontre est l’existence même de la spécialité de gynécologie médicale, « en grand danger », selon le comité. Le CDGM dénonce le « nombre dérisoire » de 30 postes d’internes ouverts pour l’année 2012-2013, insuffisant, selon lui, pour assurer le remplacement des gynécologues médicaux partant à la retraite.
D’après les chiffres de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé cités par le CDGM, seulement un quart des femmes en âge de consulter ont un accès à leur spécialiste. Le comité, déçu de n’avoir pas été entendu par le gouvernement socialiste, demande donc « la progression réelle et sérieuse du nombre de postes ».
Le diplôme de gynécologie médicale a été créé en 2003 et la formation rétablie après 17 années de suppression, affirme le comité.
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