Pour entrer dans le merveilleux, nul ouvrage n'est plus indiqué que le « Larousse des mythologies du monde » (320 p. coul., 45 euros), qui nous convie à un voyage extraordinaire ouvrant sur le rêve et la réflexion. L'album nous fait entrer dans l'intimité des grandes civilisations, non seulement grecques et romaines qui nous sont proches, mais aussi égyptiennes, mésopotamiennes, nordiques, slaves, indiennes, chinoises. On s'aperçoit combien innombrables sont les dieux, les héros et les démons et comme ils sont présents dans la littérature, la peinture, la sculpture, mais aussi dans les pratiques cultuelles et les habitudes quotidiennes. L'auteur, Fernand Comte, nous en donne un récit érudit et passionnant.
Les mêmes qualificatifs s'appliquent à l'album réalisé par l'ethnologue et anthropologue Jean-Loïc Le Quellec,
« Arts rupestres et Mythologies en Afrique »(Flammarion, 212 p. coul., 60 euros). On y découvre un panorama des grands ensembles pariétaux de tout le continent, qui se caractérisent par des choix stylistiques variés, allant d'un réalisme accentué à une symbolisation presque abstraite. S'attachant à en décrypter la signification cachée, l'auteur évoque des récits légendaires qui permettent de reconstituer la mythologie d'un passé plus ou moins lointain et il analyse les mythes que ces œuvres ont à leur tour suscités au sein de la culture occidentale.
C'est à la découverte d'un personnage autant que de son travail que nous invite l'ouvrage intitulé
« Une aventure archéologique. Antoine Poidebard, photographe et aviateur »(éd. Parenthèses, 336 p., 340 photographies en trichromie et en quadrichromie, 36 euros). Tour à tour missionnaire, interprète, ethnologue, diplomate, officier aviateur et archéologue, Antoine Poidebard (1878-1955) a toujours placé la photographie au centre de ses activités. Et, dès 1925, ce père jésuite va élaborer une méthode innovante de détection des vestiges archéologiques, qu'il va perfectionner pendant plus de vingt ans et qui va permettre de révéler notamment d'antiques traces de civilisation enfouies sous les sables du désert de Syrie, en particulier dans la région de Palmyre.
Beau livre bien que sans illustrations,
« la Bible expliquée »(éd. Alliance Biblique Universelle, 400 p., 29,50 euros) est une version intégrale de la Bible, de la Genèse à l'Apocalypse, assortie de 4 000 notices explicatives insérées dans le texte afin de mieux comprendre ce monument de la culture mondiale. Autant d'explications novatrices que l'on distingue bien du texte biblique et qui permettent de replacer les écrits dans leur perpective historique et religieuse, qui en éclairent le message central et qui invitent à une réflexion sur leur actualité.
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