Depuis le 1er mars 2014, les cliniques boycottent les stages infirmiers. La Fédération de l'hospitalisation privée entend ainsi protester contre la baisse tarifaire de 0,24% décidée par le gouvernement. La FHP y voit une entorse au principe d'« égalité de traitement des acteurs » du public et du privé.
Les élèves infirmiers, eux, se sentent pris en otage par cette décision. La ministre de la Santé a tenté de calmer le jeu en annonçant que la quasi totalité des étudiants ont trouvé un point de chute dans les établissements publics ou privés non lucratifs. Mais cela n'a pas suffit à les rassurer totalement. Les infirmiers s'interrogent sur leurs conditions de formation dans des services accueillant un surplus de stagiaires.
Y a-t-il un écart de traitement injustifié entre les secteurs public et privé ? Les méthodes des cliniques sont-elles légitimes ? Ont-elles raisons de recourir au boycott des stages infirmiers ? Les étudiants sont-ils pris en otage dans cette affaire ?
À vous de débattre...
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