La campagne tarifaire 2012 s’annonce extrêmement tendue. Les cliniques, qui réclament une hausse, même minime, des tarifs finançant leurs séjours, redoutent que le vent ne tourne pas à leur avantage. Lamine Gharbi, le président du syndicat de cliniques MCO (médecine, chirurgie, obstétrique), a profité de la présence de Nora Berra, du directeur de cabinet de Xavier Bertrand, de la patronne de la DGOS, Annie Podeur, et des responsables de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux et Gérard Vincent, pour demander un transfert de fonds de l’enveloppe MIGAC (missions de service public et aides à la contractualisation) vers les tarifs hospitaliers.
La secrétaire d’État à la santé, Nora Berra, a répondu que les arbitrages ministériels ne sont pas pris, avant de rappeler qu’il existe une très forte pression sur l’ONDAM (l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie). « Avant d’augmenter les tarifs, il convient de les préserver », a ainsi déclaré Nora Berra. Dans le secteur des soins de suite et de réadaptation, le report de la tarification à l’activité de 2012 à 2013 « n’est pas synonyme d’une remise en question de cette réforme », a-t-elle ajouté. « Nous avions besoin de temps pour tester et fiabiliser le modèle », a précisé la secrétaire d’État. Les cliniques privées ne seront pas écartées de la permanence des soins en établissement de santé, en pleine refonte sous l’égide des Agences régionales de santé, a par ailleurs indiqué Nora Berra, sans donner plus de détail.
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