1) Au moins un dosage de l'uricémie est réalisé chez l'homme, mais aussi chez la femme après la ménopause, a fortiori hypertendu et sous furosémide pour étayer un diagnostic de goutte.
2) La réalisation d'une ou de plusieurs radiographies articulaires se justifie pour rechercher des signes de chondrocalcinose ou de rhumatisme apatitique.
3) Une symptomatologie intermittente avec gonflement doit faire évoquer la possibilité d'un oedème angioneurotique.
4) Des manifestations distales intermittentes avec sensation de brûlure évoquent une possible érythromélalgie.
5) Des arthralgies intermittentes ne sont pas suffisantes pour poser le diagnostic de rhumatisme palindromique.
6) Une stricte périodicité d'accès monoarticulaires est une hydarthrose périodique.
7) Quand un patient a un rhumatisme palindromique avec une efflorescence de nodules rhumatoïdes, on parle de nodulite rhumatoïde.
8) Si la symptomatologie est celle d'un rhumatisme palindromique, y a-t-il des arguments pour conclure que ce rhumatisme palindromique est le mode initial de survenue d'une PR ? D'un LES ? D'une SpA ?
9) Quand un patient a un rhumatisme palindromique isolé, le diagnostic reste celui de rhumatisme palindromique.
10) Une arthrite intermittente doit toujours faire évoquer la possibilité d'une arthrite de Lyme.
11) Une maladie de Whipple doit toujours être évoquée devant des arthralgies ou des arthrites intermittentes surtout chez un homme de 30-50 ans.
12) Si une urticaire chronique est présente, existe-t-il des arguments pour une urticaire retardée à la pression, une vascularite normo- ou hypocomplémentamique (syndrome de McDuffie) ? Ou encore chez un sujet de moins de 20 ans avec surdité un syndrome de Muckle et Wells ?
13) L'origine ethnique peut faire évoquer un TRAPS, une maladie périodique, une maladie de Behçet. Si le patient a une hémoglobinopathie ou une thalassémie, y a-t-il un lien avec les accès articulaires ?
14) Si un patient a une présentation clinique évoquant une maladie périodique mais sans accès pleuraux ou abdominaux, existe-t-il un syndrome hyper Ig-D (pseudomaladie périodique) ?
15) Une vascularite systémique ne peut pas être exclue si les arthrites intermittentes ont une durée d'évolution inférieure à six mois.
Les clés d'or d'orientation devant un rhumatisme intermittent
Publié le 06/10/2003
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MASSON Charles
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7398
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