Après l’attentat terroriste mené mercredi à « Charlie Hebdo », les chirurgiens et anesthésistes du BLOC ont suspendu leur mouvement d’arrêt d’activité « afin de pouvoir faire face à toute urgence sanitaire sur le territoire jusqu’à ce que le risque terroriste soit levé ».
Les spécialistes des plateaux techniques lourds se mettent à disposition des pouvoirs publics au moment où le plan vigipirate a été renforcé et que le « plan blanc » a été déclenché dans les hôpitaux parisiens.
L’UMESPE, branche spécialiste de la CSMF, envisage de son côté d’autres actions. À défaut de négociations sur la médecine spécialisée libérale, le syndicat pourrait lancer un mot d’ordre de boycott des commissions paritaires caisses/médecins, mettre fin aux échanges avec les ARS ou encore ne plus réaliser des missions transversales effectuées au sein des établissements « de façon bénévole » (qualité, gestion des risques). Le syndicat songe également la grève des gardes (lire aussi page 4).
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