L'Union nationale des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF), l'Union collégiale des chirurgiens et spécialistes français (UCCSF) et l'Union des chirurgiens français (UCF) « s'inquiètent » des conséquences de la rupture des négociations conventionnelles pour les spécialités chirurgicales.
Le gouvernement doit publier prochainement un règlement conventionnel minimal (RCM), dont le contenu est très attendu par les spécialistes. Les trois syndicats demandent que ce texte reprenne « les mesures tarifaires » bénéficiant aux chirurgiens qui avaient été programmées dans l'accord du 10 janvier ou lors des discussions qui ont suivi avec l'assurance-maladie. Parmi les acquis de la négociation, avant qu'elle tourne court, il était prévu la revalorisation de la lettre clé KCC à hauteur de 2,30 euros (+10 %), la prise en charge aux deux tiers des primes annuelles de responsabilité civile professionnelle (RCP) des médecins de secteur I si elles étaient égales ou supérieures à 1 000 euros en 2003 et, par ailleurs, une provision de 180 millions d'euros pour mettre en place la réforme de la nomenclature des actes techniques à partir du 1er janvier 2004. Autant de mesures qui sont désormais soumises à l'arbitrage du gouvernement. Pour préparer le volet technique de la future classification commune des actes médicaux (CCAM), l'UMESPE, l'UCCSF et l'UCF ont décidé d'instaurer un groupe de travail commun sur « la refonte de la nomenclature et la tarification à l'activité, et leurs conséquences pour les spécialistes ». Les trois syndicats envisagent déjà de mobiliser leurs troupes sur des mots d'ordre « unitaires ».
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