Le Syndicat national des spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux (SNSMCV) se dit « très inquiet » au sujet de l’avenir de la cardiologie libérale, notamment interventionnelle.
Dénonçant « la mort annoncée » de cette spécialité, le syndicat pointe tout d’abord les départs en retraite « dans les cinq années à venir », à l’origine, selon lui, « d’une désertification touchant d’une même ampleur grandes agglomérations et villes d’importance moyenne ».
À l’autre bout de la pyramide des âges, les jeunes médecins, qui « préfèrent de loin un salariat leur apportant sécurité financière et qualité de vie », ne sont en rien incités à exercer en ville, au vu de la « politique antilibérale » menée par le gouvernement, ajoutent les cardiologues libéraux. Et d’argumenter en citant « la nouvelle décote des forfaits d’imagerie en cardiologie interventionnelle et des actes d’échographie vasculaire ».
Ne mâchant pas ses mots, le syndicat rappelle que la « disparition » de la « cardiologie libérale de proximité » serait « une catastrophe sanitaire ». Cette spécialité a contribué à la diminution « de plus de 68 % de la mortalité des syndromes coronariens aigus », précise-t-il.
Le SNSMCV se dit fort de 1900 adhérents sur les 3800 cardiologues libéraux répartis sur le territoire.
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