Le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat », qui propose de déréglementer un certain nombre de professions libérales, dont les pharmaciens et les biologistes, continue de faire l’unanimité contre lui.
Ce vendredi, l’ensemble des syndicats de biologistes libéraux (SDB, SLBC, SNMB), le syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) et le syndicat des internes en pharmacie option biologie médicale (FNSIP-BM), ont lancé un appel unitaire à la fermeture des laboratoires le 30 septembre prochain.
Ils considèrent que les dispositions du projet de loi « mettent en cause l’existence même de la biologie médicale libérale, et la santé publique ».
Même unité chez les pharmaciens d’officine. Les trois syndicats représentatifs (USPO, FSPF et UNPF) « refusent catégoriquement toutes mesures imposées dans un domaine sensible touchant à la santé publique ». Ils soutiennent activement la journée d’action du 30 septembre décidée par l’UNAPL (Union nationale des professions libérales) et lancent un mot d’ordre de fermeture des officines.
La détermination de François Hollande
Les trois syndicats prennent acte du « soutien sans faille » de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, qui a récemment fait part de son opposition à la fin du monopole officinal de dispensation.
Le projet de vente de médicaments sans prescription hors officines a néanmoins été défendu par le président de la République. « Il faut que le citoyen y gagne quand il peut acheter à de meilleures conditions des médicaments qui ne sont plus remboursés », a déclaré François Hollande au cours d’une conférence de presse.
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