Négociations

Les audaces de la future convention

Publié le 11/12/2009
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Nouvelle réunion ce vendredi entre vos syndicats et les caisses. Le tiers payant social et les consultations de prévention pourraient être les principales avancé du dispositif. Mais le C à 23 euros attendra 2011.

Crédit photo : ©GARO/PHANIE

Plus personne n’ose sérieusement imaginer qu’une nouvelle convention puisse être signée dans les temps, c’est-à-dire avant le 10 janvier prochain. Pour autant que les partenaires conventionnels ne négocient pasx forcément pour rien. Après les deux dernières réunions, ce vendredi et dans huit jours, un protocole d’accord devrait être signé début janvier. Ce texte posera les jalons de la prochaine convention qui sera réellement négociée après les élections professionnelles de 2010.

Frédéric van Roekeghem a définitivement douché les espoirs de CSMF en matière de revalorisations immédiates du C. Dans une interview au journal du syndicat, Le médecin de France, le directeur de l’Uncam affirme que la revendication du C à 23 euros « pourra être satisfaite dès que l’économie générale sera redevenue favorable en matière de recettes, ce qui devrait se produire en 2011 ». Pour autant, lors de la dernière réunion, il a admis que les généralistes avaient rempli une part de leur contrat : 70 % des objectifs de maîtrise médicalisée ont été atteints en 2009.

Pour 2010, de nouveaux thèmes devraient être proposés, même en l’absence de convention : l’ostéoporose, la prise en charge de la dépression, le diabète de type 2, antalgiques et échocardiographie et établissement de référentiels pour les arrêts de travail. Rien de très neuf. Pour autant, le brouillon de la prochaine convention pourrait intégrer quelques réelles innovations : création d’un statut à part entière pour le médecin remplaçant (qui pourrait à terme disposer de feuille de soins à son nom) réclamé par les jeunes généralistes, extension du tiers-payant social souhaité par MG France, rémunération de consultations de prévention en tant que telles pour les généralistes (par exemple pour un frottis). Enfin, les bénéficiaires du bonus de 20 % dans les zones déficitaires devraient voir le dispositif maintenu jusqu’à un an après la création des SROS ambulatoires.


Source : lequotidiendumedecin.fr