Les associations écologistes Agir pour l'environnement et Priartem ont envoyé aux parlementaires et au ministère de la Santé une série de propositions pour réglementer la téléphonie mobile sur ses aspects sanitaires, destinées à servir de base de travail aux pouvoirs publics.
Les vingt-quatre propositions recouvrent quatre thématiques : réintroduire la transparence et le dialogue avec les usagers (rendre publique la cartographie des implantations des antennes, par exemple), fixer les règles de négociation entre opérateurs et bailleurs, établir des normes sanitaires appliquant le principe de précaution et développer les programmes de recherche scientifique.
Au chapitre des normes sanitaires, les associations réclament en particulier un abaissement à 0,6 volt par mètre des seuils maximaux d'exposition du public aux émissions des antennes relais. Ce seuil est actuellement compris entre 41 et 58 v/m selon les fréquences, conformément à un décret de mai 2002. L'exposition des usagers aux émissions électromagnétiques des antennes relais fait l'objet de craintes régulières. Selon les rapports scientifiques sur lesquels s'appuient les pouvoirs publics, les portables et les antennes relais n'ont pas d'effet mesurable sur la santé. Toutefois, des précautions supplémentaires s'imposent, et les recherches doivent être poursuivies, estime un rapport rendu par l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) en avril. A titre de précaution supplémentaire, la ministre déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine, a indiqué au début d'août que tous les portables seraient équipés d'une oreillette « d'ici à quelques mois », une mesure également préconisée par les associations.
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