Antiquités
Les beaux vrais salons dignes de ce nom sont rares en cette période de grandes vacances. Celui de Cannes fait exception et se hausse même dun ton en quittant le Palm Beach, trop éloigné, et en sinstallant par la grande porte au palais des Festivals, face à la mer.
Invité dhonneur obligé : le cinéma, sous la forme dune exposition daffiches anciennes proposées entre 100 et 500 euros, et même jusquà 2 000 euros pour les plus rares, comme le grand format de « Six et demi Onze », de Jean Epstein.
Les 60 antiquaires forment une manifestation plutôt classique, à tonalité XVIIIe/XIXe, avec la note Art déco indispensable à tout salon qui se respecte. On y rencontre quelques grands habitués du genre, comme Dominique Hurtebize (tableaux XVIe-XVIIe), Patrick Berna (orfèvrerie ancienne), et les spectaculaires parures hollywoodiennes de Bernadette Blaise. Les plus beaux meubles XVIIIe se partagent les stands de Christian Dumartin, J.-F. Hermanowitz, J.-F. Coulet, et la galerie Samson où le classique acajou de Jacob et Canabas voisine avec un surprenant meuble allemand début XVIIIe en marqueterie de couleurs.
Pas de salon qui se respecte sans un certain quota de stands de bijoux anciens, cest-à-dire antérieurs à 1960, les « moins anciens » étant tolérés à condition dêtre clairement annoncés.
À propos de transparence, le Salon de Cannes innove en imposant des étiquettes distinctives rouges et vertes, selon quil sagit dun bon original ou dune copie postérieure. La plupart des exposants jouent le jeu. Pour une certitude également plus poussée, les experts du salon sont présents en permanence pour apporter leur propre garantie.
Jusquau dimanche 21 juillet, palais des Festivals, Espace Riviera, ouvert chaque jour : 10 h 30-13 h et 16 h-20 h. Entrée : 10 euros.
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