« Vont-ils signer et lâcher les anesthésistes ? » Dans une interpellation en forme de SOS, le Syndicat national des médecins anesthésistes réanimateurs (SNARF) s'insurge contre la tournure jugée « catastrophique » des négociations conventionnelles.
« Non seulement aucune demande de notre spécialité n’est acceptée, mais à la demande des chirurgiens et obstétriciens du BLOC qui semblent avoir totalement oublié leurs confrères anesthésistes, la quasi-totalité des revalorisations accordées dans le texte proposé pour les plateaux techniques lourds iraient vers les chirurgiens et obstétriciens secteur 1 et CAS [contrat d'accès aux soins qui serait remplacé par une nouvelle option tarifaire plus avantageuse réservée aux seuls chirurgiens et obstétriciens] », analyse le syndicat.
« Le texte proposé ne permet par ailleurs aucune ouverture d’un secteur de liberté tarifaire pour tous, et maintient l’ostracisme anti-secteur II avec une différenciation des cotations selon le secteur des praticiens », dénonce le SNARF qui juge le texte « totalement inacceptable ». Le syndicat n'exclut pas des « mouvements durs » dans les blocs opératoires si la convention est signée en l'état.
Ce coup de colère des anesthésistes intervient alors que Le BLOC, majoritaire dans les spécialités de bloc opératoire, a au contraire mis en avant les avancées des derniers jours garantissant, selon lui, une cinquantaine de millions d'euros aux chirurgiens, obstétriciens et anesthésistes (dont 10 millions pour ces derniers).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature