Les laboratoires Urgo viennent d'inaugurer un nouveau site industriel en Bourgogne, à Chevigny-Saint-Sauveur, une commune proche de Dijon, berceau historique de l'entreprise.
Cette usine très moderne de 27 000 m2, implantée sur un terrain de 11,5 hectares, a nécessité un investissement de 37 millions d'euros, décidé par Hervé Le Lous, actionnaire à plus de 95 % et président d'Urgo. Cet important investissement s'inscrit au cœur de la stratégie de l'entreprise familiale, « expert du pansement depuis plus de 50 ans ».
Progressivement, elle a étendu son activité à de nouveaux domaines de compétence : premiers soins (protection et soins des plaies, brûlures, ampoules, crevasses - Urgo, Urgodermyl - ), médication familiale (affections des voies respiratoires supérieures avec Humex), hygiène nasale avec Humer, antalgie avec Intragis, compléments alimentaires avec UrgoVital.
Depuis 1989, Urgo est entré sur le marché de la cicatrisation. En 2000, Urgo « révolutionne ce marché avec la Technologie Lipido-Colloïde (TLC), une innovation brevetée du laboratoire », qui associe de la vaseline et des hydrocolloïdes au sein d'une trame aérée, non occlusive, non adhérente, favorisant le processus cicatriciel. Grâce à cette innovation, Urgo a mis au point une large gamme de produits dédiés à la cicatrisation (Urgotul, Cellosorb, Algoplaque, Urgosorb, Sanyrène pour les escarres..).
Croissance soutenue.
Actuellement, dans le domaine de la cicatrisation, Urgo est le « partenaire français de référence des prescripteurs et du personnel soignant », explique son président.
L'usine de Chevigny a été conçue pour assurer le leadership de l'entreprise en France et pour poursuivre son développement international dans le soin et le traitement des plaies. La croissance soutenue de l'entreprise depuis plusieurs années, liée à sa politique d'innovation et de développement (son chiffre d'affaires et ses effectifs ont doublé en six ans), devrait encore être renforcée, avec ce « plateau technologique optimisé du pansement ».
En permettant une augmentation significative de la production de l'ordre de 5 à 10 %, des lancements de produits de plus en plus rapides, une logistique performante pour une distribution en direct en moins de trois jours, à ses 24 000 clients (dont 20 000 pharmaciens), l'usine de Chevigny-Saint-Sauveur devrait améliorer encore le potentiel d'Urgo sur le marché des soins et du traitement des plaies, « du bobo quotidien aux pathologies les plus invalidantes ».
Conquérir de nouveaux territoires.
Quatre-vingt millions d'unités seront, dès cette année, produites sur ce site qui remplace le « vieux site de production situé au centre ville de Dijon ». Plus de 350 personnes y travailleront. Déjà numéro un en France, numéro deux en Allemagne, numéro six au Royaume-Uni sur le marché des pansements, Urgo a l'ambition avec cet investissement d'acquérir une place de leader à l'échelle européenne. Pour répondre à toutes les exigences de qualité de production, le site est certifié ISO 9000, EN 46000 et ISO 14000 pour le respect de l'environnement.
Engagé dans une stratégie de conquête de nouveaux territoires, Urgo est présent actuellement dans vingt pays européens. Dans ces pays, l'entreprise poursuit le même objectif qu'en France : « Etre le partenaire privilégié du pharmacien » et « développer la taille des marchés avec des produits à forte valeur ajoutée. »
L'entreprise en chiffres
En 2004 le chiffre d'affaires net d'Urgo a atteint 202 millions d'euros (en progression de 10 % par rapport à 2003). Le chiffre d'affaires à l'export a été de 77 millions d'euros (en progression de 38 % par rapport à 2003).
L'entreprise emploie 1 157 salariés dont 821 en France, 50 personnes en recherche et développement, et a 3 000 produits référencés.
Urgo a plusieurs filiales à l'étranger , au Royaume-Uni, en Espagne, en Allemagne, en République tchèque, en Thaïlande, et quatre sites de production : Chevigny-Saint-Sauveur, en Bourgogne ; Veauche, dans la Loire ; Shepshed, au Royaume-Uni et Bangkok, en Thaïlande.
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