En près d’un quart de siècle, la prévalence des allergies alimentaires diagnostiquées chez les enfants noirs a quasiment doublé : sont-elles mieux diagnostiquées aujourd’hui ou plus fréquentes en raison de changements environnementaux ? Les allergologues s’interrogent mais observent une augmentation plus rapide dans la population noire que chez les blancs .
« Les populations afro-américaines ont les taux d’IgE les plus élevés, mais cela ne suffit pas à expliquer l’augmentation croissante du nombre d’enfants allergiques » a expliqué le Pr Corinne Keet, allergologue (département de pédiatrie, hôpital Johns Hopkins, États-Unis).
Une étude sur plus de vingt ans
L’équipe du Pr Keet a analysé 452 237 réponses à des auto-questionnaires adressés entre 1988 et 2011, une méthodologie qui peut majorer le taux de réponse puisque des symptômes d’intolérance alimentaire peuvent être pris pour une authentique allergie en l’absence de tests spécifiques.
Selon Wesley Burks qui a présenté les résultats de cette étude lors du congrès de l’American College of Allergy, les enfants allergiques aux œufs, au soja et au lait finissent par mieux tolérer ces allergènes que ceux qui sont allergiques aux oléagineux.
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