Plusieurs dizaines d'agents de direction des caisses de Sécurité sociale se sont rassemblés à Paris, devant le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, pour obtenir l'ouverture de négociations sur leur situation générale en matière de réduction du temps de travail (RTT) et de salaires, notamment.
Les agents, au nombre de 300 selon les organisateurs, 180 selon la police, étaient réunis à l'appel des syndicats CGT, CFDT, FO et CGC des cadres des organismes sociaux. Une délégation a été reçue par la directrice adjointe de cabinet de la ministre Elisabeth Guigou, Agnès Jeannet.
Selon Alain Poulet (FO), les agents exigent des négociations « sur l'ensemble de la plate-forme revendicative » (20 jours RTT, revalorisation des coefficients, remise en ordre de l'échelle des niveaux hiérarchiques, conditions de détachement et mobilité...).
Lors d'un vote effectué sur place, a précisé Alain Poulet, les manifestants ont décidé « de suspendre toute relation des caisses de base (caisses primaires, URSSAF, CAF, caisses régionales) avec les caisses nationales à Paris (famille, vieillesse, maladie, recouvrement) jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction ».
L'ouverture de négociations avec l'UCANSS (Union des caisses nationales de Sécurité sociale), a-t-il ajouté, « est conditionnée à l'accord sur les points suivants : négociation sur toute la plate-forme, caractère prioritaire de la négociation, obtention d'un à-valoir sur la revalorisation des salaires de 5 % au 1er janvier 2001 et de 20 jours ARTT de congés supplémentaires ».
Alain Poulet a précisé que la ministre « s'était engagée à négocier avant la fin janvier, tout en garantissant le caractère prioritaire » de cette négociation.
Les 500 caisses de Sécurité sociale emploient 180 000 agents dont 1 350 directeurs, directeurs adjoints et sous-directeurs de caisse. Ces agents sont des salariés de droit privé sous convention collective.
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