Les 55-70 ANS seront au coeur des travaux de la prochaine Conférence de la famille, qui se tient normalement en juin, annonce Philippe Bas. Cette journée nationale soulignera «le rôle d’une génération qu’on passe trop souvent sous silence et qui est devenue pourtant le maillon fort de la solidarité».
Aider les aidants familiaux qui s’occupent d’enfants ou de parents handicapés, garantir des prêts familiaux, encourager l’activité rémunérée «quelques heures par semaine» des 60-70 ans, dont «plus d’un tiers est engagé dans le bénévolat», telles sont les quelques pistes que le ministre délégué à la Famille a suggérées en installant deux groupes de travail. L’un se consacrera à «la famille, espace de solidarité entre générations», présidé par Alain Cordier, responsable de la Caisse nationale pour la solidarité et l’autonomie ; l’autre, placé sous l’autorité du président du conseil de surveillance du Fonds de réserve pour les retraites, traitera de «la société intergénérationnelle au service de la famille». Face à «nos modes de vie (qui) font que les solidarités de voisinage se distendent», il convient «de repenser notre urbanisme, pour relier les générations au profit de tous et de faire tomber les obstacles réglementaires ou les pratiques qui freinent le désir d’activité rémunérée ou bénévole des seniors», explique le ministre.
Les deux groupes de travail rendront leurs conclusions en avril. La Conférence 2006 innove aussi en réservant aux personnes handicapées une partie de ses travaux.
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