Livres
Avec 237 romans et recueils de nouvelles, la littérature étrangère fait une rentrée remarquée. Les pays anglo-saxons se taillent toujours la part du lion avec 127 titres tandis que les hispaniques, en vogue depuis deux ans (22 titres), les Italiens et les Allemands, les Chinois (9 titres) et les Russes (8 titres) sont bien servis. Plus modestes, les pays scandinaves (4 titres suédois, 2 norvégiens, 1 finlandais, 1 danois), le Portugal (4 titres), les Pays-Bas (1 titre). Comme les langues polonaise (3 titres), albanaise (2 titres), turque, arabe, persane, hongroise, slovaque et lituanienne (1 titre chacun).
Parmi les ouvrages et les auteurs les plus célèbres, citons le fameux « Roman avec cocaïne » de M. Agueev, publié pour la première fois en France dans les années 30 où il fit scandale et réédité dans les années 80 ; on retrouve aujourd'hui chez Belfond cette histoire de drogue et de folie dans la Russie d'avant la Révolution de 1917. Autre classique publié pour la première fois en 1917 et qui paraît à nouveau chez Agone éditeur, le recueil de nouvelles « Hommes en guerre », de l'Allemand Andreas Latzko. Quant à « la Foire aux atrocités » de J. G. Ballard, publié chez Tristram, qui met à nu les stéréotypes de la société occidentale que sont la violence, la technologie, le culte de la célébrité qui envahissent la vie quotidienne, l'art et les médias, il s'agit d'un « roman-laboratoire commencé à la fin des années 60, complété et achevé dans les années 90 ».
On retrouvera en cette rentrée Don DeLillo avec l'histoire d'un « golden boy » (« Cosmopolis ») et Torgny Lindgren (« Fausses nouvelles ») chez Actes Sud ; Antonio Lobo Antunes et Enrique Vila-Matas chez Bourgois ; John O'Hara avec la réédition de « Rendez-vous à Samsara », paru en 1948 et Budd Schulberg avec « Plus dure sera la chute », qui fut adapté au cinéma par Elia Kazan chez Encre de nuit ; Ismaïl Kadaré chez Fayard ; T. C. Boyle chez Grasset ; Antonia S. Byatt chez Flammarion ; Alfredo Bryce-Echenique chez Anne-Marie Métaillié ; Guillermo Cabrera Infante chez Mille et une nuits et Librio ; Joyce Carol Oates chez Philippe Rey et chez Stock ; William Gaddis chez Plon ; le prix Nobel Gao Xingjian au Seuil ; James Baldwin chez Stock ; quant à Margaret Drabble, la sur d'Antonia S. Byatt, dont on avait lu l'an passé « la Sorcière d'Exmoor », elle revient avec deux titres chez Phébus et Buchet-Chastel.
De grands noms de la littérature étrangère livrent aussi leurs mémoires. C'est le cas de Gabriel Garcia Marquez, dont le premier volume de souvenirs s'intitule « Vivre pour le raconter » (Grasset) et de Tony Hillerman, célèbre pour ses polars sur le monde navajo, avec un récit autobiographique, « Rares furent les déceptions » (Rivages). Jonathan Franzen, remarqué en 2002 avec « les Corrections », sera présent avec un essai, « Pourquoi s'en faire ? » à l'Olivier. Tandis qu'Umberto Eco traite « De la littérature », Isabel Allende, du Chili dans « Mon pays réinventé » (Grasset), Hélène Cixous de la création, dans « L'Amour du loup » (Galilée)...
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature