UNE DES SEPT personnes présentant un cas de légionellose avéré, recensées entre le 16 avril et le 9 juin derniers dans l'agglomération toulousaine, est décédée. «Il s'agissait d'une personne immunodéprimée, avec des pathologies associées, explique le Dr Anne-Marie Navel, médecin inspectrice de santé publique à la Ddass de Haute-Garonne. C'est aussi le cas des six autres personnes hospitalisées dans des cliniques et des hôpitaux toulousains, pour lesquelles l'évolution semble plus favorable.»
Les investigations auprès des personnes concernées et l'enquête épidémiologique qui ont été lancées n'avaient pas permis, à la fin de la semaine dernière, de déceler une cause environnementale commune, si ce n'est d'être domicilié ou d'avoir fréquenté l'agglomération toulousaine. «Ces patients n'ont aucun point commun. Par ailleurs, aucun nouveau cas n'a été recensé depuis le 9juin, alors que la période d'incubation de la maladie est de deux à dix jours. Nous considérons donc que nous sommes en postcrise», conclut la spécialiste.
A titre préventif, les services sanitaires ont pris contact avec tous les établissements de santé de Toulouse pour leur rappeler l'intérêt d'un signalement rapide et obligatoire de tout nouveau cas.
Dans le même temps, la Drire a demandé aux propriétaires de structures disposant de tours aéroréfrigérantes de vérifier leurs installations.
En 2006, 1 440 cas de légionellose, maladie à déclaration obligatoire, ont été recensés en France, avec 127 décès ; c'était un peu moins qu'en 2005, avec 1 527 cas et 152 décès. La période la plus à risque est celle qui va de juillet à octobre, avec plus de la moitié des cas.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature