Il ne suffit pas de répéter que le médecin traitant est le dispositif central de la réforme de l'assurance-maladie pour que la réussite soit au bout du chemin. Depuis des mois, le gouvernement et l'assurance-maladie multiplient les messages à l'intention des Français pour qu'ils adhérent au système ; les syndicats médicaux signataires de la convention et qui soutiennent cette réforme n'en font pas moins à l'intention des généralistes et même des spécialistes pour les engager à s'impliquer sans état d'âme dans le nouveau dispositif. Et pourtant, il y a comme un malaise, perceptible aussi bien chez les patients, qui ne comprennent pas toujours l'avantage qu'ils auront à passer par leur médecin traitant avant d'aller voir un spécialiste, que chez de nombreux généralistes qui redoutent de devenir demain de simples correspondants des spécialistes.
Si l'on ajoute à cela la nouvelle grille tarifaire, qui crée la confusion chez de nombreux patients et même chez des médecins, on s'aperçoit que le pari lancé par Philippe Douste-Blazy et repris aujourd'hui par Xavier Bertrand est loin d'être gagné. D'autant que le retour à l'équilibre des comptes de la branche maladie à l'horizon 2007, comme le prévoit la réforme, commence à être mis en doute, même chez les partisans de ce texte. Et pourtant le succès est obligatoire. Faute de quoi, le spectre de la maîtrise comptable réapparaîtra rapidement.
EDITORIAL
L'enjeu
Publié le 30/06/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7783
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