NOTRE TEMPS
Janvier
MARENNES D'OLÉRON, prat ar coum, belon ou cancale, vous êtes nombreux à les avoir consommées pendant les fêtes ... et c'est tant mieux. L'huître est, comme l'œuf ou le foie de veau, un « trésor nutritionnel », affirme Jean-Marie Bourre. Nutritionniste et toxicologue, il dirige un conseil scientifique de l'huître dans la région de production de la marennes d'Oléron. Dans « Notre Temps », il s'émerveille des qualités exceptionnelles de ce mollusque à conseiller à tous, même dans le cadre d'un régime amincissant ou cardio-vasculaire. Petit bémol, en cas d'hypertension artérielle, d'excès d'acide urique ou de régime sans sel. Comme de nombreux fruits de mer, il contient « une quinzaine d'éléments sur les quarante substances jugées utiles pour l'organisme », explique-t-il.
Très pauvre en calories (68 kcal pour 100 g), en lipides et en cholestérol, l'huître est, en revanche, très riche en iode et en protéines. Elle permet de couvrir presque 100 % des besoins quotidiens en B1, B2, B3, B12, D, A, E et en acides aminés. C'est une mine de sels minéraux : fer, phosphore, potassium, calcium, magnésium, sélénium, iode, manganèse, cuivre, zinc, sodium. Aliment de choix pour la diététique du cerveau, le coquillage est également apprécié pour ses qualités gustatives et son fort pouvoir d'évocation. Il suffit d'avaler une huître pour avoir « l'impression d'embrasser la mer par la bouche », assure le restaurateur Jean-Luc Donais. Mais l'aliment est fragile et il faut veiller à ce que son écrin soit bien scellée et que l'animal vivant se rétracte à l'ouverte : « Il suffit d'une mauvaise pour être dégoûté à vie, l'estomac a bonne mémoire », prévient-il.
LE NOUVEL OBSERVATEUR
Du 8 au 14 janvier
L'ère du mental et de ses métamorphoses
CHANGER vite et bien, sans avoir à s'allonger sur un divan ou à se plonger dans la remémoration de nos traumatismes infantiles. C'est non seulement possible mais c'est aujourd'hui la nouvelle quête de nos contemporains. Avec un léger temps de décalage sur le monde anglo-saxon, ils sont nombreux à se précipiter sur les nouvelles techniques de développement personnel (DP). « Après le siècle du politique et de ses révolutions, voici que s'ouvre l'ère du mental et de ses métamorphoses », affirme même « le Nouvel Observateur ». Elle a comme nouvel idéal le travail sur soi et pour modèle « l'être réalisé ». Elle institue un nouveau droit, celui « d'actualiser son potentiel », et développe une nouvelle expertise, la « gestion du moi.» Toute la panoplie des techniques psy est utilisée : programmation neuro-linguistique (PNL), coaching ou stages d'estime de soi.
C'est dans l'édition que l'émergence du phénomène est le plus spectaculaire, avec des ventes qui ont bondi de 62 % en une année. La sortie le 9 janvier chez Robert Laffont de « Flow » (sous le titre, « Vivre. La psychologie du bonheur », 266 p., 20 euros), un grand classique salué il y a plus de dix ans aux Etats-Unis comme un ouvrage fondateur, devrait confirmer la tendance. Son auteur, Mihaly Csikszentmihalyi, l'un des inventeurs de la « psychologie positive » explique à l'hebdomadaire : « Plutôt qu'au schéma freudien, le psychisme, pour moi, ressemble à un bricolage où instincts, besoins, cognitions tirent à hue et à dia. » Le « flow » est un de ces « moments où nous sommes entièrement tendus vers un objectif, corps et esprit confondus dans une intense plénitude ». I9l s'agit de retrouver cette expérience optimale pour améliorer la qualité de notre existence. La psychologie s'est trop longtemps focalisée sur la pathologie. « L'étude de cet état est plus intéressante que celle des traumatismes de l'enfance », estime Mihaly Csikszentmihalyi.
ELLE
5 janvier
Huit jours pour se construire un organisme tout neuf
EN CES LENDEMAINS de fête, les naturopathes ont le vent en poupe. « Il n'est pas médecin, mais praticien de santé en naturopathie », explique le magazine « Elle ». Son plus : individualiser les conseils aux patients à partir d'un bilan de vitalité. Gare à l'accumulation de toxines ! Elles nous privent de notre énergie. Cependant, une minicure détox peut aider à relancer la machine. Elle commencera par une journée « coup de pouce ». Un seul aliment est autorisé, mais à volonté : compote maison sans sucre mi-poire mi-pomme ou bouillon de légumes. Les jours suivants, on pourra inclure des légumes, hyperfrais et cuisinés le plus simplement possible. La règle de base pour ne pas surcharger son foie consiste à bannir alcool, coca, chocolat, sucre, graisses animales, produits laitiers, cigarettes. Chouchouter sa flore intestinale en absorbant des probiotiques et boire beaucoup. Une recette pour transpirer est de se coucher le soir avec une bouillotte posée sur le foie. Pour la détente, les massages, les drainages lymphatiques et les séances chez l'ostéopathe sont très utiles. « Certaines sciatiques ou lombalgies viendraient tout simplement d'un foie encombré », affirme le magazine.
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