Malgré de réels progrès, l’HTAP garde un pronostic sombre avec un taux de survie à 3 ans proche de 75 %. À ce jour, aucun traitement médicamenteux curatif n’est disponible et si la transplantation cœur- poumon permet de supprimer l’hypertension pulmonaire, « elle se complique souvent de bronchiolite oblitérante et constitue plus une solution palliative qu’un traitement curatif », estime le Pr Philippe Dartevelle (hôpital Marie-Lannelongue, Créteil). L’endartériectomie pulmonaire autorise, en revanche, de véritables guérisons. Proposée pour le traitement de certaines hypertensions artérielles pulmonaires post-emboliques, lorsque les lésions sont suffisamment proximales, l’intervention consiste à disséquer puis retirer le matériel fibreux (issue de la transformation du caillot initial), à l’origine de l’HTAP. Si les indications sont bien posées, « les résultats sont spectaculaires », rapporte le Pr Dartevelle, restaurant de façon définitive une fonction cardio-respiratoire quasi normale et ne nécessitant ensuite qu’un traitement anticoagulant au long cours.
L’endartériectomie, premier traitement curatif
Publié le 01/04/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature